Boxer contre les stéréotypes de genre – Entretien avec Natacha Lapeyroux par Yann Renoult

 

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Texe de la brochure :

Il y a quelques années, un pho­to­graphe a sui­vi les entraî­ne­ments et les com­pé­ti­tions d’un groupe de boxeuses du club Boxing Beats d’Aubervilliers — pré­cur­seur dans le déve­lop­pe­ment de la boxe fémi­nine sous l’im­pul­sion de Saïd Bennajem, ancien boxeur aux JO de 1992. Longtemps inex­ploi­tées, ces images res­sortent des tiroirs et donnent l’oc­ca­sion à son auteur, éga­le­ment jour­na­liste indé­pen­dant, de ren­con­trer trois boxeuses du club. Natacha Lapeyroux, doc­to­rante en Sciences de l’information et de la com­mu­ni­ca­tion, a fait sa thèse sur les repré­sen­ta­tions télévisuelles des spor­tives de haut niveau en France ; elle exerce éga­le­ment la boxe anglaise depuis une dizaine d’années. Elle lui parle de son enquête eth­no­gra­phique dans la salle d’Aubervilliers. 

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Un jour nous vaincrons – Zehra Doğan

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Texte de la brochure :

Le projet anticapitaliste porté par le mouvement révolutionnaire kurde reste méconnu — quand il n’est pas ignoré, y compris de la plupart des formations féministes et antiracistes européennes[1]. Il présente pourtant la singularité de placer l’émancipation des femmes au cœur de sa théorie et de sa pratique : « le principe fondamental du socialisme est de tuer le mâle dominant », c’est là son mot d’ordre le plus fameux. Zehra Doğan, 30 ans, est l’un de ses multiples visages. Née en Turquie, cette jeune artiste-peintre a été incarcérée en 2017. 600 jours de prison pour avoir réalisé un dessin évoquant la répression militaire du régime d’Erdoğan et diffusé le témoignage d’un enfant sur sa page Facebook. Sa correspondance avec la cofondatrice du magazine libertaire Kedistan a récemment paru aux Éditions des femmes : Nous aurons aussi de beaux joursNous en publions quelques extraits de notre choix.

 

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Le langage est politique – Maria Candea

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Texte de la brochure :

Maria Candea est enseignante-chercheuse en linguistique et sociolinguistique à l’université de Paris 3 (Sorbonne Nouvelle) et membre du comité de rédaction de la revue électronique GLAD ! — sous-titrée Recherche sur le langage, le genre et les sexualités. Pour cette chercheuse engagée, longtemps militante dans l’association féministe Mix-Cité, les convictions politiques sont parfaitement compatibles avec la recherche, à condition d’être réinterrogées en permanence. Quoi de plus normal que d’interroger politiquement un objet politique, le langage ? Oui, un objet politique, historique et social. Sait-on assez que le masculin ne l’a pas toujours emporté sur le féminin ? Que l’Académie française, qui assure décréter ce qu’est le « bon français », est pour l’essentiel composée d’absentéistes ? Que les citoyens ont un mot à dire sur les choix qui gouvernent notre orthographe ? Continuer la lecture de Le langage est politique – Maria Candea

Audre Lorde : le savoir des opprimées – Hourya Bentouhami

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Texte de la brochure :

Elle se disait poétesse, guerrière, socialiste et survivante d’un cancer du sein ; elle s’avançait contre la « haine virulente dirigée contre toutes les femmes, les personnes de couleur, les gays et les lesbiennes, les pauvres ». Née à New York en 1934, Audre Lorde est l’une des voix majeures de la pensée critique afro-américaine. Disparue en 1992 d’un second cancer, c’est une dizaine d’ouvrages, en prose comme en vers, qu’elle laisse derrière elle pour enjoindre, ou aider, à affronter le racisme, le sexisme, l’homophobie et le capitalisme. La philosophe Hourya Bentouhami revient ici sur l’œuvre de l’auteure, une œuvre qui revendiquait la colère, l’expérience vécue et la différence, et esquisse les conditions d’une politique de l’alliance : reconnaître les oppressions spécifiques. Continuer la lecture de Audre Lorde : le savoir des opprimées – Hourya Bentouhami

Vers le féminisme décolonial – Françoise Vergès

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Texte de la brochure :

Nous retrouvons Françoise Vergès dans un café associatif de Besançon. « Je ne rejette ni n’idolâtre l’Europe ou le monde postcolonial », écrivait-elle dans l’un de ses premiers ouvrages, Mémoire enchaînée. Celle qui tient l’île de La Réunion, où elle a vécu toute sa jeunesse et son adolescence, pour le point de départ de sa pensée précisait que cette circulation, entre les espaces et les langues, lui autorise « le détour » et l’usage des textes comme autant d’outils. Une décennie plus tard, elle préside le collectif Décoloniser les Arts et publie l’essai-manifeste Un féminisme décolonial. Cette première partie s’approche de cet adjectif, souvent décrié. Continuer la lecture de Vers le féminisme décolonial – Françoise Vergès