Petite histoire de l’anarchisme chinois – 1/4 – Agathe Senna

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Le texte sur lundi.am

Premier épisode d’une petite série consacrée à l’anarchisme chinois. Ces petits articles sont des aperçus historiques, loin d’être exhaustifs, dont l’objectif est d’essayer de sortir des poubelles de l’Histoire un moment politique important. Pour commencer, un premier résumé général et chronologique… Dans les prochains articles, des sujets plus précis seront explorés (He Zhen, paroles d’une anarcho-féministe chinoise ; la pensée politique de Ba Jin ; censures et réécritures). Aussi, c’est important de retenir qu’ici on ne parle que de l’histoire de l’anarchisme dans la première moitié du XXe (où l’on en trouve des traces importantes), et non de l’anarchisme chinois en général, ou de ses influences, après 1949 et aujourd’hui. Ce qui ne veut pas dire que ce mouvement et ses idées « n’existent plus »… Continuer la lecture de Petite histoire de l’anarchisme chinois – 1/4 – Agathe Senna

Yan Bin : aux origines du féminisme chinois – Léa Buatois

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Le texte sur le site de Ballast

À l’orée du XXe siècle, la Chine impériale des Qing n’est plus qu’une bureaucratie délabrée : la révolution gronde dans les campagnes mais aussi au sein des élites chinoises citadines, qui ne supportent plus la double humiliation infligée par les puissances occidentales et la dynastie régnante. L’effondrement progressif de l’Empire inaugure — à travers, notamment, les traditions de pensée anarchiste et communiste — une période d’effervescence intellectuelle et révolutionnaire, sans doute à nulle autre pareille dans l’histoire chinoise. C’est dans ce contexte que s’inscrit le travail de Yan Bin, autrice et militante féministe aujourd’hui tombée dans l’oubli. Elle n’en aura pas moins légué un précieux et rare témoignage de la naissance du féminisme en Chine : la Revue des nouvelles femmes chinoises, l’une des premières revues chinoises conçues pour et par les femmes. Continuer la lecture de Yan Bin : aux origines du féminisme chinois – Léa Buatois

Éliminer la classe, la caste et l’indigénéité dans l’Inde maoïste – Alpa Shah

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L’article sur la revue Terrain

Si la coopération consiste à travailler ou agir ensemble en vue d’un objectif ou d’un bénéfice commun, cela en fait la base de toute société – de toute relation humaine. Même le régime le plus répressif ne peut fonctionner que grâce à la coopération de ceux qui le subissent ; et même les sociétés et les économies les plus compétitives dépendent de la coopération de ceux qui y participent. Que les relations qui les structurent soient hiérarchiques ou égalitaires, qu’elles soient fondées sur la parenté ou sur l’État, les sociétés ont besoin de coopération pour fonctionner. La sociabilité humaine, partout où elle existe, est essentiellement une question de coopération. Continuer la lecture de Éliminer la classe, la caste et l’indigénéité dans l’Inde maoïste – Alpa Shah

Ni les femmes, ni la terre ! – Marine Allard, Lucie Assemat et Coline Dhaussy

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« Ni les femmes ni la terre » est un film documentaire réalisé par les autrices de ce texte sorti en 2018. En Argentine et en Bolivie, ces femmes des favelas combattent pour le droit à disposer de leur corps. Elles luttent contre les violences faites aux femmes et pour un changement de cap des modèles économiques capitalistes.

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Nous sommes trois jeunes femmes françaises impliquées dans un projet documentaire sur les initiatives féministes et altermondialistes en Amérique latine. Nous venons d’horizons variés : milieu de l’audiovisuel et de l’art, sociologie du genre et militance féministe, travail social spécialisé dans les violences de genre. Continuer la lecture de Ni les femmes, ni la terre ! – Marine Allard, Lucie Assemat et Coline Dhaussy

Les étoiles n’en ont rien à foutre de ta gueule – Mauvaises nouvelles des étoiles – Fuck the moon!

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Les étoiles n’en ont rien à foutre de ta gueule
Mauvaises nouvelles des étoiles
Fuck the moon!

Les étoiles n’en ont rien à foutre
de ta gueule,
ni de la mienne,
ni de quoi que ce soit

Contre l’astrologie

The Tower In-print, Hamilton, Kanada – 2019

Traduit par Bus Stop Press, Marseille, Printemps 2020

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Je ne suis pas ici dans l’accusation. Je pose seulement une question et cherche une réponse. Ça donne ça :

Nous dérivons dans un cosmos indifférent, ce qui est une bénédiction, essayons de nous en souvenir. Continuer la lecture de Les étoiles n’en ont rien à foutre de ta gueule – Mauvaises nouvelles des étoiles – Fuck the moon!

10 raisons de lutter pour la décriminalisation du travail du sexe – Maria Nengeh Mensah et Chris

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Les lois canadiennes actuelles criminalisent les personnes qui exercent le travail du sexe, leurs client.e.s, les propriétaires et les gestionnaires des agences ou des établissements où elles travaillent, ainsi que les chauffeurs qui les transportent. Cette situation pousse le travail du sexe dans l’ombre et affaiblit notre capacité à combattre la coercition, l’exploitation au travail, le mépris et la violence envers les travailleuses et travailleurs du sexe. Continuer la lecture de 10 raisons de lutter pour la décriminalisation du travail du sexe – Maria Nengeh Mensah et Chris

Le mouvement de liberation transgenre – Leslie Feinberg


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La brochure sur Infokiosques

Préambule à l’édition de 2010 :

Lorsqu’iel a écrit « Le langage utilisé dans cette brochure pourrait bien devenir rapidement suranné, à mesure que la communauté de genres s’agrandit et s’organise – ce qui est un problème merveilleux », Feinberg avait vu juste.

Un certain nombre de termes employés dans ce texte sont aujourd’hui inexacts et inappropriés face aux réalités et définitions qui se sont dessinées et affirmées au cours des années 1990 et 2000. Il est donc nécessaire de lire ce texte en se rappelant bien qu’il date de 1992 ! Continuer la lecture de Le mouvement de liberation transgenre – Leslie Feinberg

“Blackness à la demande” – Franck Freitas-Ekué

Le texte sur le site de la revue Volume !
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« Les industries culturelles ont en effet le pouvoir de réélaborer et de refaçonner ce qu’elles représentent et, à force de répétition et de sélection, d’imposer et d’implanter des définitions de nous-mêmes qui correspondent plus facilement aux descriptions de la culture dominante ou hégémonique. »
Stuart Hall

« Yeah, and I don’t have to go to Hollywood ‘Cause Hollywood come through my neighborhood with cameras on I really think they’re stealin from us like a sample song »
Lil’ Wayne[1]

Au cours de leur embrigadement dans une milice armée, il était de coutume que les enfants-soldats (entre autres de Sierra Léone ou de la République du Congo[2]) adoptent un nouveau nom de guerre, marquant une rupture définitive avec leur expérience civile. Les surnoms sélectionnés par les jeunes recrues symbolisaient non seulement les traits de caractère qu’ils voulaient voir transparaître de leur personnalité mais désignaient également le type de représentations auxquelles ils s’associaient (Wessels, 2007 : 82-84). Les noms de personnages hollywoodiens comme Rambo ou Terminator côtoyaient ceux de certains rappeurs américains comme 2pac ou 50 Cent. Continuer la lecture de “Blackness à la demande” – Franck Freitas-Ekué

Pour l’abolition de l’enfance – Shulamith Firestone

La page du bouquin chez Tahin Party (avec le pdf en bas de page, avec une super intro)
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Il s’agit d’un chapitre du livre La dialectique du sexe. Il a été publié avec une super introduction (qui parle des mouvements d’enfants et de jeunes), d’autres bouts de chapitres qui permettent de comprendre notamment le complexe d’Œdipe / Electre, et une super biblio chez Tahin party mais c’était un peu long pour le mettre en brochure. Déso.

Tarage

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À Nechemia, qui sera sortie de l’enfance
avant que cette institution n’ait cessé d’être.

Le langage associe toujours les femmes et les enfants (« les femmes et les enfants d’abord ! »). Chacun connaît les liens particuliers qui les unissent. Je prétends cependant que la nature de ces liens n’est rien de plus que l’expérience commune de l’oppression. Et de plus, qu’ils s’attachent et se renforcent mutuellement, de manière si complexe qu’il nous sera impossible de parler de la libération des femmes sans envisager aussi celle des enfants, et inversement. La cause essentielle de l’asservissement de la femme tient à ce qu’elle a pour rôle de porter et d’élever les enfants. Et les enfants eux-mêmes sont définis en fonction de ce rôle, qui façonne ainsi leur psychologie ; or la manière dont ils deviennent adultes, et dont ils apprennent à nouer des relations sociales, est déterminante pour le monde qu’ils construiront. Continuer la lecture de Pour l’abolition de l’enfance – Shulamith Firestone

La radicalité politique du Théâtre de l’opprimé – Sophie Coudray

Lire le texte sur le site de Période
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Le théâtre de l’opprimé, plus souvent pensé sous la forme du théâtre-forum, est devenu l’un des passages obligés des mouvements sociaux, et même, au-delà, des happening soi-disant participatifs sous l’égide des entreprises ou des subventions publiques. À l’opposé de ses objectifs initiaux, nés du théâtre populaire brésilien et de ses apories, le théâtre de l’opprimé a été éreinté par des formes qui tiennent davantage de la communion (militante) ou du travail social. Dans cet article polémique, Sophie Coudray retrace la généalogie du théâtre de l’opprimé et relativise la place qu’a fini par y prendre le « forum », ces représentations publiques où les spectateurs sont invités à intervenir dans une scène d’oppression jouée par les acteurs. La poétique de l’opprimé est en grande partie hostile à la forme spectaculaire ; c’est une poétique de l’atelier, de l’expérimentation, du processus plutôt que du produit achevé, exposable, commercialisable. Boal propose une méthode générale de transmission des techniques théâtrales à l’usage des subalternes, pour se réapproprier le temps de la pensée et l’espace d’expression des corps. Là réside toute la radicalité de ce théâtre : refuser le spectacle pour s’exercer à la politique. Continuer la lecture de La radicalité politique du Théâtre de l’opprimé – Sophie Coudray