Les 4 et 5 mai de Kanaky – Léopold Lambert

Lien vers la brochure en pdf : Les 4 et 5 mai de Kanaky

Lire le texte sur le site d’Acta.zone

Texte de la brochure :

Le devoir de la nation colonisatrice de connaître le massacre d’Ouvéa et l’assassinat de Jean-Marie Tjibaou et Yeiwéné Yeiwéné.

Aujourd’hui et demain, 4 et 5 mai 2020, nous commémorons deux anniversaires traumatiques en solidarité avec le peuple kanak. Il s’agit du 32ème anniversaire du massacre colonial de Gossanah, à Ouvéa, en Kanaky ainsi que du 31ème anniversaire de l’assassinat de Jean-Marie Tjibaou, Yeiwene Yeiwene, et de la mort de Djubelly Wea, leur assassin, également à Ouvéa. De notre côté, nous membres de la nation colonisatrice, nous souvenons généralement vaguement de ces deux drames sans nécessairement les associer au présent du pays mélanésien ni à la longue histoire des insurrections kanak et plus particulièrement à celle de 1984-1988 qui vit Kanaky plus proche que jamais de mettre fin au colonialisme français. Voici donc un court récit, par Léopold Lambert, pour permettre de se souvenir des 22 révolutionnaires kanak qui perdirent la vie au cours de ces événements d’une autre manière que celle d’une « prise d’otages qui a mal tourné » comme on l’entend trop souvent dans une lecture profondément apolitique de ce massacre. Continuer la lecture de Les 4 et 5 mai de Kanaky – Léopold Lambert

Le Féminisme contre la famille – Entretien avec Sophie Lewis

Lien vers la brochure en pdf : ContreFamille

Lire sur Acta

Texte de la brochure :

Le 6 octobre prochain, la Manif pour Tous appelle à manifester contre le projet de loi prévoyant l’extension de la Procréation Médicalement Assistée (PMA, jusqu’à présent réservée aux couples hétérosexuels) aux femmes célibataires et aux couples de femmes. Derrière le mot d’ordre « liberté égalité paternité », ces militant·e·s, dont un grand nombre fournit les rangs de l’extrême droite, ont ainsi prévu de se réunir pour dénoncer « la PMA sans père et la GPA »[1].

Les débats que suscite la « PMA pour toutes » sont régulièrement – et risquent de l’être d’autant plus que le projet va enfin être officiellement discuté par le Parlement – l’occasion d’une mise en avant de définitions restrictives et réactionnaires de termes comme « filiation », « origines » ou « famille », balayant la dimension sociale de ces relations pour établir la supériorité du « naturel », du biologique[2].

Continuer la lecture de Le Féminisme contre la famille – Entretien avec Sophie Lewis