La Confédération Générale du Travail – Émile Pouget

Logo de la CGT française des débuts

Ce texte a peu plus de 100 ans. Pourtant, il reste en bonne partie d’actualité. C’est un classique du syndicalisme de classe.

Si vous vouliez continuer sur cette lancée, il y a : Émile Pouget, L’action directe et autres écrits syndicalistes (1903-1910), éditions Agone, 2010.

Sale tartine / Sur les législatives 2024 – Frédéric Lordon

Avertissements

Chaque texte publié ici n’a pas l’approbation de toutes les personnes qui y participent. En fait, même l’adaptation d’un texte par une ou plusieurs personnes n’a pas pas forcément l’approbation de la ou les personnes adapteuses. Un simple intérêt suffit, et évidemment que ça respecte la vague ligne générale.

Au vue du contexte particulier (à savoir la fascisation en France et le Rassemblement National qui va vraisemblablement faire un bon score aux législatives), des propos d’actualité qui sont tenus dans la présente brochure (une critique de l’anti-électoralisme de principe et un appel à voter) et la présentation que nous en faisons, ces avertissements nous semblaient nécessaires. À bon·ne entendeur·e.

Présentation

En France, mais aussi plus généralement en Europe et pas que…, la fascisation progresse. Ça se fait sur fond de crise de la configuration actuelle du capitalisme, dont l’écologie n’y occupe pour le moment qu’une place mineure, du moins à minima en « Occident » / dans le « Nord global ». Sur son blogue « La pompe à phynance » hébergé par Le Monde diplomatique, Frédéric Lordon avait déjà dédié spécifiquement plusieurs articles à ce propos pour le cas de la France : « Cap au pire », 10 novembre 2020 ; « Fury room », 22 mai 2021 ; « Sont-ils fous ? », 4 avril 2023 ; « Krach symbolique », 20 avril 2023 ; « De la république policière à la république fasciste ? », 26 juillet 2023 ; « Catalyse totalitaire », 15 octobre 2023 ; « Clarification », 17 janvier 2024.

Le 8 et 9 juin, se sont tenus en France les élections pour l’Union Européenne capitaliste. Le Rassemblement National (RN), anciennement Front National (FN), le parti historique d’extrême droite au sein de la 5e république bourgeoise de France, en a été le grand vainqueur avec un peu plus de 30%. La seconde liste, celle du parti présidentiel d’Emmanuel Macron (LREM / Renaissance), a fait plus de 2 fois moins, avec peu moins de 15%. Avec presque 14%, il y a ensuite eu la pseudo-gauche « socialiste » derrière Raphaël Glucksmann. La vraie gauche parlementariste, La France Insoumise (LFI) menée par Jean-Luc Mélenchon et avec là Manon Aubry comme figure de proue, a fait un peu moins de 10%. En non-négligeable, c’est suivi par le parti historique de droite (RPR-UMP-LR), ensuite par la pseudo-écologie (EELV), enfin par l’extrême droite bien dure (Reconquête, parti d’Éric Zemmour, avec là Marion Maréchal-Le Pen, qui a été éjectée juste après). La sociologie des élections européennes est certes particulière, tout comme les motivations pour cette élection, mais ces presque 40% pour des partis d’origine d’extrême droite sont tout de même un signe net de bifurcation.

Suite à ça, pour tenter de ré-affirmer son autorité, le président Emmanuel Macron a dissout l’assemblée nationale (AN) et donc déclenché des législatives extra-ordinaires. C’est à partir de cette situation et de ce coup de poker que Frédéric Lordon s’exprime ici.

Le texte (enfin !)

Pourquoi le véganisme ? – G. Francione et A. Charlton


Nous allons défendre ce qui peut apparaître comme une position controversée : que le refus moral de la viande, des produits laitiers, des œufs et de tout autre produit d’origine animale en tant qu’alimentation est en fait inhérent à la morale commune concernant les animaux. C’est-à-dire que si vous désapprouvez l’idée que les animaux sont des choses n’ayant aucune valeur morale, vous avez l’obligation morale d’adopter une alimentation végétale. Et vous n’avez même pas besoin de comprendre la théorie des droits des animaux pour cela.

Commençons par l’hypothèse suivante : vous rencontrez Fred, qui prend du plaisir à infliger douleur et souffrance aux animaux. Fred détient un grand nombre d’entre eux dans son sous-sol. Il y descend régulièrement pour leur causer de la souffrance physique, de la peur et de l’anxiété avant de les tuer. Mis à part cela, Fred est une personne charmante ; son penchant pour l’assassinat d’animaux n’affecte en aucune façon ses relations avec les autres humains. Lorsqu’on lui demande pourquoi il agit ainsi, Fred explique qu’il en tire du plaisir et de l’amusement. Continuer la lecture de Pourquoi le véganisme ? – G. Francione et A. Charlton

Le syndicalisme d’industrie – CSR

Sur le mouvement des retraites de 2023 – Comités Syndicalistes Révolutionnaires

L’année 2023 est passée. En France, nous avons notamment connu l’échec avec le mouvement pour nos retraites et la fascisation du régime. En dehors, il y a bien sûr aussi eu (et ce n’est pas fini…) le sinistre sort infligé aux palestien·ne·s avec le soutien de l’anti-élite occidentale. De quoi avoir envie de prendre une bonne résolution : accorder du temps, ou plus de temps, à la réflexion stratégique pour l’action concrète pour changer le monde ! Il ne sera donc pas là question de philosophie ou d’analyse abstraite, mais de dresser un bilan critique du mouvement des retraites de 2023, non sur ses revendications (n’en déplaise à Bernard Friot et autres idéalistes) mais sur la manière dont nous avons agi d’une manière insatisfaisante (puisque nous avons perdu).

Après les analyses souvent abstraites de Frédéric Lordon, voila donc une compilation des réflexions des Comités Syndicalistes Révolutionnaires. Bonne lecture ! Et bonne année (à la base cette publication était prévue pour janvier…), qu’il nous faut construire et pas juste souhaiter, puisque la foi n’y changera rien si ce n’est comme supplétif individualiste, d’où cette nouvelle brochure pour contribuer au débat pour l’action matérielle (et pas juste idéelle).

Sur le mouvement des retraites de 2023 – Frédéric Lordon

Ci-après retrouvez au format brochure l’ensemble des analyses écrites de Frédéric Lordon sur le mouvement des retraites de 2023. Elles sont agrémentées de réflexions critiques ajoutées par nos soins sous forme de notes de bas de page. De quoi faire un bilan capitalo-centré de la sinistre année passée, non pour se lamenter mais pour tâcher de comprendre et d’infléchir la tendance.

  1. Le point de fusion des retraites (23 octobre 2010) [économie]
  2. Une bonne fois (15 octobre 2022) [« sociologie »]
  3. Le moment (17 janvier 2023) [stratégie]
  4. Les demeurés de la « légitimité » (7 février 2023) [« sociologie »]
  5. Un pays qui se soulève (22 mars 2023) [stratégie]
  6. L’affrontement (29 mars 2023) [stratégie]
  7. Sont-ils fous ? (4 avril 2023) [« sociologie »]
  8. Krach symbolique (20 avril 2023) [« sociologie »]
  9. Vouloir perdre, vouloir gagner (24 mai 2023) [stratégie]

La catégorisation est à l’emporte-pièce. C’est juste pour donner une idée très générale de la thématique dominante de l’article. C’est fait pour filter / prioriser vite fait, mais vraiment pas plus.


Et évidemment, il n’y a pas que Frédéric Lordon qui se soit positionné sur le mouvement des retraites de 2023. Il y a bien d’autres personnes ou groupes, dont les Comités Syndicalistes Révolutionnaires. Ces derniers se focalisent sur l’analyse stratégique de l’action concrète. Cela nous semble intéressant et nous avons donc compilé leurs précieuses analyses, régalez-vous donc !

Pour éviter la défaite de nos « je », préparons les victoires de notre « nous » – CSR

Dans ce texte, les Comités Syndicalistes Révolutionnaires font le bilan de la mobilisation pour les retraites de 2023. Nous avons perdu. Comme ils nous y invitent, réflichissons pourquoi et comment corriger le tir pour les prochaines fois.

Une brochure compilant les écrits des CSR sur le mouvement des retraites de 2023 est dans les tuyaux. Elle devrait arriver en janvier ou février 2024.


Si vous voulez potasser plus sur le mouvement des retraites de 2023, Frédéric Lordon a abondemment écrit sur le sujet. Et nous avons adapté ses écrits en brochure, ce avec de multiples notes complémentaires, dont certaines sont critiques et dans la veine des CSR.

  1. Le point de fusion des retraites (23 octobre 2010)
  2. Une bonne fois (15 octobre 2022)
  3. Le moment (17 janvier 2023)
  4. Les demeurés de la « légitimité » (7 février 2023)
  5. Un pays qui se soulève (22 mars 2023)
  6. L’affrontement (29 mars 2023)
  7. Sont-ils fous ? (4 avril 2023)
  8. Krach symbolique (20 avril 2023)
  9. Vouloir perdre, vouloir gagner (24 mai 2023)

What’s CNT? – CNT-ES

Pour les français·es

Attention à la sur-généralisation :

Il n’y a pas la CNT. En effet, il ne faut pas confondre les CNT espagnoles (car oui, il y a malheureusement eu scission comme en France) et les CNT françaises (la CNT dite Vignoles de par son local à Paris et qui détient le nom de domaine Internet cnt-f.org, la CNT-SO pour Solidarité Ouvrière, la CNT-AIT ou plutôt les CNT-AIT).

En effet, l’anarchisme est plus présent en Espagne qu’en France dans les CNT. Certes, dans le pays des droits de l’Homme selon l’avantageuse usuelle proclamation, les CNT ont indéniablement été influencées par l’anarcho-syndicalisme de la CNT espagnole historique (celle unitaire d’avant et d’après la guerre) et souvent mythifiée, ainsi que par l’anarcho-syndicalisme français (dont 2 incarnations marquantes ont été Pierre Besnard et la CGT-SR) mais dans une bien moindre mesure (peut-être pas historiquement, mais au moins actuellement). Mais il y a en France une tradition plus ancienne : le syndicalisme révolutionnaire, dont l’anarcho-syndicalisme représente d’ailleurs une scission, qui était historiquement dominant à la CGT (qu’on pense par exemple à Fernard Pelloutier, Émile Pouget, Victor Griffuelhes, Pierre Monatte et Marie Guillot) et qu’on retrouve aujourd’hui d’une manière organisée chez les CSR contemporains (qui font d’excellentes brochures et dont nous publierons prochainement des adaptations au format brochure de notre cru de textes plus ou moins courts présents sur leur site web).

En conséquence, les CNT en France, ou en tout cas la CNT-Vignoles et la CNT-SO qui pèsent bien plus que les CNT-AIT, ne se revendiquent pas que de l’anarcho-syndicalisme. Elles se revendiquent aussi du syndicalisme révolutionnaire et l’anarchisme y est bien moins présent, malgré l’image tenace que les CNT françaises seraient des organisations anarchistes, ce qui n’est pas le cas. Il faut toutefois nuancer en disant que ce n’est pas le cas à l’échelle confédérale (hormis probablement pour les CNT-AIT, ou à minima celle de Toulouse dite CNT-AIT réseau), mais localement ça peut être plus ou moins anarchisant.

Cette brochure venant d’une CNT espagnole doit donc être prise dans son contexte géographique. Malgré des similitudes, pour faire simple le syndicalisme d’action directe et l’objectif de long-terme de faire la révolution sociale par le syndicalisme, il ne faut pas croire que la pensée cénétiste moyenne est la même en Espagne qu’en France. En ce qui nous concerne (et ça ne concerne là pas tout tarage.noblogs.org), étant d’obédience syndicaliste révolutionnaire, cette publication d’un texte anarcho-syndicaliste constituera à terme une exception, par écrasement sous de futures publications syndicalistes révolutionnaires (est déjà prêt la GGT d’Émilie Pouget est prêt, il est en bonne partie de même pour l’Action Directe du même auteur, 2 textes de Victor Griffuelhes sont en préparation, la fiche de Marie Guillot sur le Maitron est prévue, il y aura du Minutes Rouges, et nous avons déjà en stock pas mal d’adaptations au format brochure de textes des CSR contemporains qu’ils n’ont pas eux-mêmes publiés à ce format).

Chili 73 – Frédéric Lordon

Le 11 septembre 1973, Salvador Allende est mort. Alors président de la république du Chili, il a perdu, et avec lui le mouvement ouvrier. C’est Augusto Pinochet qui l’a emporté, et avec lui la bourgeoisie. 50 ans après, revenir sur ce moment historique permet d’éclairer notre présent, avec des gouvernements tendanciellement de plus en plus autoritaires, et de réfléchir à la perspective révolutionnaire. Sur ce, bonne lecture :


Si vous aimez bien Frédéric Lordon et/ou nos notes complémentaires, vous pourriez aussi lire nos adaptations de ses écrits sur les retraites ou plutôt surtout sur le mouvement qu’il y a eu en cette année 2023 pour les défendre.

  1. Le point de fusion des retraites (23 octobre 2010) [économie]
  2. Une bonne fois (15 octobre 2022) [« sociologie »]
  3. Le moment (17 janvier 2023) [stratégie]
  4. Les demeurés de la « légitimité » (7 février 2023) [« sociologie »]
  5. Un pays qui se soulève (22 mars 2023) [stratégie]
  6. L’affrontement (29 mars 2023) [stratégie]
  7. Sont-ils fous ? (4 avril 2023) [« sociologie »]
  8. Krach symbolique (20 avril 2023) [« sociologie »]
  9. Vouloir perdre, vouloir gagner (24 mai 2023) [stratégie]

La catégorisation est à l’emporte-pièce. C’est juste pour donner une idée très générale de la thématique dominante de l’article. C’est fait pour filter / prioriser vite fait, mais vraiment pas plus.