L’émancipation – Joan W Scott & Cornelia Möser

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Émancipation et égalité : une généalogie critique sur le site de Contretemps
La vidéo de l’intervention de Joan W Scott au colloque « Penser l’émancipation »
L’émancipation comme concept politique dans les luttes féministes et queers sur le site de Contretemps

Émancipation et égalité :
une généalogie critique

Joan W Scott
Traduction de Claude Servan-Schreiber
Paru sur Contretemps – Mars 2014

Dans cette contribution au colloque Penser l’émancipation[1], qui s’est tenu en février 2014 à Nanterre, la théoricienne féministe Joan W. Scott revient sur les usages racistes de l’émancipation sexuelle dans les dernières décennies. Elle retrace les origines de cette dérive dans la récupération néolibérale de la rhétorique de la libération sexuelle. Réaliser son désir sexuel est devenu une condition pour accéder à la citoyenneté ; dès lors, la répression sexuelle est corrélativement le stigmate permettant d’exclure des groupes sociaux du droit à avoir des droits, les musulmanes en particulier. Le texte de Joan W. Scott est un avertissement contre les dangers d’une vision libérale de la démocratie sexuelle. Continuer la lecture de L’émancipation – Joan W Scott & Cornelia Möser

Vers une union queer du marxisme et du féminisme – Cinzia Arruzza

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Texte de la brochure :

Cet article est issu de la réélaboration du dernier chapitre de mon livre Las sin parte. Matrimonios y divorcios entre feminismo y marxismo, Critica & Alternativa, 2010. Le livre est dédié à la mémoire de Daniel Bensaïd, tout comme cet article qu’il m’avait demandé pour la revue ContreTemps. Il est paru une première fois dans la revue Contretemps (n°6).

La métaphore employée par Heidi Hartmann dans The unhappy marriage of marxism and feminism[1] illustre de façon efficace la rencontre manquée entre théorie féministe et théorie marxiste, du point de vue des faiblesses du marxisme. Leur union, souligne ironiquement Hartmann, reproduit en fait la logique du mariage entre homme et femme que l’on trouve dans la loi commune anglaise: de la même façon que pour mari et femme, marxisme et féminisme sont une seule chose, et cette chose est… le marxisme. Chaque fois que la question de cette union s’est posée, elle a été l’occasion soit de nier la spécificité de l’oppression des femmes, soit de démontrer qu’il s’agit bien d’une oppression seconde, subordonnée et moins importante que l’exploitation.

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