Une meilleure retraite pour sortir de l’hétérosexualité – Juliet Drouar

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Texte de la brochure :

L’hétérosexualité reste un tabou du féminisme. De la Menace Lavande aux États-Unis aux Lesbiennes de Jussieu, en passant par la scission au sein de la revue Questions féministes, depuis 50 ans, la critique de l’hétérosexualité notamment par les lesbiennes, constitue une ligne de fracture au sein des mouvements féministes.

Pourtant c’est de cela dont le féminisme parle tout le temps : viols, tabassages et abus par le « compagnon », travail domestique et de reproduction gratuit au profit de l’homme et au détriment de la femme dans le « couple », charge mentale… A force de tourner autour du pot il va bien falloir nommer l’hétérosexualité.

Pour le faire, une des principales difficultés qui peut se poser pour des femmes féministes hétérosexuelles (et dépassées par beaucoup) est justement l’apparente contradiction/difficulté à être féministe ET hétérosexuelle.  Soit de s’enfermer et d’être enfermée dans une position de complice du sexisme car l’hétérosexualité apporte également des privilèges aux femmes et surtout aux femmes cis blanches valides : par la protection matérielle et physique d’un homme et cette validation sociale de soi y compris au travail. Soit de s’enfermer et d’être enfermée dans une position de victime : abus et violences au sein du couple, travail gratuit, objetisation de soi dans l’application de la séduction en vu d’obtenir des gains, harcèlement sexuel de la dite féminité, enfermement dans les violences et les contraintes de soi pour respecter les normes de féminité hétérosexuelles etc.

Il y a conflit d’intérêts pour ainsi dire, comment dénoncer une norme qui m’opprime mais dont je profite et que je perpétue à certains égards ? Quelles sont les femmes qui de part notamment leur blanchité, leur classe et leur validité pourront plus facilement se le permettre ? Comment les lesbiennes deviennent alors en termes de lesbianisme politique une fascination/répulsion car les luttes féministes sont traversées par des enjeux de pouvoir ?

Tout d’abord, cette position écartelante de « lutter contre, tout en bénéficiant de » est caractéristique de nos vies humaines et nous traverse tou.te.s plus ou moins selon la domination envisagée (par exemple s’agissant du capitalisme). D’autre part, dans notre société occidentale entièrement patriarcale, le féminisme absolu n’existe pas. Pour personne. L’hétérosexualité ne concerne pas principalement la sexualité mais tout un mode de vie – une manière d’habiter, d’aimer, de transmettre et de produire économiquement en couple et famille 1 homme/1 femme/enfants- adapté à et participant aux dominations (sexistes, racistes, classistes, validistes, agistes etc). La cellule du couple hétérosexuel est un pilier de la production de la différenciation « homme » / « femme » en termes de genre et de corporalités ainsi que d’alignement genre et sexe (création de la norme cisgenre[1]) qui permet la domination des hommes cis sur les autres. A un ou plusieurs de ces titres nos positions sont toujours complexes et au-dedans du cistème global. L’hétérosexualité jusqu’à l’homosexualité et réciproquement représentent un continuum[2]. Les positions en son sein sont diverses et changent en fonction du temps : selon que l’on est célibataire par exemple ou en couple, selon que l’on a des enfants ou non, selon que notre expression de genre, notre sexualité est en alignement avec les attentes envers la féminité hétérosexuelle ; les niveaux de contraintes et d’avantages seront différents. Il faut sortir des conceptions figées de complice, de victime ou même d’hétérosexualité qui ne sont jamais des réalités dans le temps et dans l’espace et qui nous privent de notre capacité d’agir, de notre agentivité. On peut lutter de l’intérieur, tenter un ailleurs ou estimer ne pas en avoir les moyens matériels et immatériels mais sans pour autant cesser d’aspirer à un meilleur pour soi et pour les autres, sans pour autant cesser d’être honnête et lucide en reconnaissant ce qui pose problème. On peut également rendre hommage aux lesbiennes pour avoir pu penser l’hétérosexualité comme un régime arbitraire et angulaire du sexisme car elles ont si peu (en fonction de leur classe et de leur race notamment) à en attendre[3], pour nous avoir et nous montrer d’autres contrées, d’autres terres et d’autres possibles (sans qu’ils soient exhaustifs) et reconnaître toute la violence dont les lesbiennes sont victimes de la part des hommes cis et des femmes cis hétérosexuel.le.s en tant que menace à leurs privilèges et au patriarcat.

Si on sait donc que nous sommes tou.te.s concernées et que nous pouvons toutes agir quelle que soit notre position, quels sont les rouages patriarcaux de l’hétérosexualité et quelles sont les diverses possibilités d’y contrevenir ?

L’hétérosexualité en tant que sexualité et geste amoureuse

Les codes de sexualité et d’amour amoureux en hétérosexualité érotisent la violence. Par les représentations, discours et modèles dont nous sommes abreuvé.e.s,  nous apprenons que les sentiments amoureux naissent de la contradiction, des contraires, de la contrariété, de l’obstacle, des contraintes, de la douleur, de l’impossibilité, des peines, de la violence, de l’irrationnel ou de la résignation. La sexualité en continuité y est un rapport de force, de pouvoir où on apprend à désirer la violence dans des rôles binaire et en tant que « femme objet dominée », où les normes esthétiques sont celles de la contrainte avec un continuum du viol synonyme de meurtre au rapport sexuel[4]. N’est-ce pas la folie même d’apprendre à désirer ce(ux) qui nous tue ? La mise en relation d’Eros et Thanatos n’est pas une fatalité mais une base de notre culture occidentale mortifère des dominations. Un observatoire privilégié de cette geste hétérosexuelle sexiste est le porno mainstream où par ailleurs et sans surprise, les sujets les plus suspects de la république hétérosexuelle (par exemple les lesbiennes) sont les plus recherché.e.s en intersection avec d’autres expédition punitives par exemple racistes[5].

Dans notre culture blanche et impérialiste existe-t-il des sexualités sans violence ? Ou bien la sexualité n’est-elle qu’une arme sociale pour dominer sans tuer et donc sans se couper des forces de travail? Comment consentir dans ce régime hétérosexuel ? Peut-on penser des normes esthétiques en dehors de la contrainte ?[6] Qu’est-ce qui constitue des amours et des sexualités féministes ?

Possibilités et chemins de traverse : imaginer d’autres sociétés où le genre n’est pas présent et la binarité des sexes, des corps et des modes de reproduction est rebattue[7] , retrouver des cultures détruites par le colonialisme grâce aux personnes minorisées concernées[8] , ne plus assigner de sexe à la naissance (pas de M ou de F), érotiser la paix, le même, et l’équité, décentrer la sexualité de la pénétration pénis dans vagin et ou la voir comme une préhension du pénis par le vagin, érotiser toute la peau/d’autres parties que les organes génitaux, madame pourra enculer monsieur, développer des pratiques BDSM queer[9] qui ont pour avantage notamment de théâtraliser et donc de montrer la construction des pratiques, de les réfléchir, de reprendre le contrôle avec des vertus thérapeutiques, de changer les rôles, de jouer et non de reproduire, avec des partenaires qui ne sont pas à la fois dominants et en position de domination systémique, l’asexualité, l’aromantisme, les sexualités LGBTQI2+ …

L’hétérosexualité la fabrique des « femmes » et des « hommes »

On n’a pas seulement construit un genre féminin (un ensemble de comportements) mais également inventé un corps féminin (et un corps masculin). Le fait que tous les êtres humains aient un organe érectile avec un gland et des gonades plus ou moins externes, des mamelons et des seins[10] par exemple pourrait nous alerter sur notre communauté plutôt que sur nos différences. Rien de plus fondamental que les différences entre groupes sanguins, rien qui nécessite un rappel journalier. Mais pour justifier la domination des hommes sur les femmes il a fallu créer ces deux groupes, mettre en place des politique d’altérité. Allant par exemple en Europe au moyen-âge de la conception des corps des femmes comme « les mêmes mais en moins » à la construction de corporalités de « femmes » radicalement différentes avec l’essor de la science moderne. On a également produit des corps différents en sous et mal nourrissant les « femmes »[11], en les empêchant de se mouvoir, en les stressant continuellement, en calibrant au bistouri les sexes, en les abreuvant d’œstrogènes et de progestérone[12], en les enjoignant à différentes normes esthétiques de pilosité et d’odeurs, etc. Tout un projet eugéniste sur des milliers d’années[13] qui a binarisé nos corps, nos sexes, sexualités, nos systèmes hormonaux, nos gènes. L’hétérosexualité est une pierre angulaire de cette fabrique de l’homme et de la femme car elle prétend regrouper deux opposés naturels qui s’attirent alors qu’en réalité, ces personnes pour s’attirer et se désirer, doivent devenir des opposés et performer la binarité des genres et des sexes. Oubliez de jouer la féminité sur le marché hétérosexuel vous verrez que votre séduction va dropper. L’hétérosexualité présuppose et performe l’altérité binaire absolue. Ne serait-ce que dans les multiples représentations et images que l’hétérosexualité propose elle permet de construire un imaginaire stéréotypique de la différence homme/femme en tant qu’iels auraient deux corps distincts alors qu’il existe une multiplicité infinie de corps et de sexe (génétique, gonadique, hormonal, génital etc.) que le patriarcat s’évertue petit à petit à binariser. La vie de couple proposée en miroir inversés vient également permettre et performer l’idée de deux genres distincts avec des qualités et des comportements dits féminins et ceux dits masculins toujours au dépend du dit féminin. Pour que l’édifice semble naturel et immuable on invente la norme cisgenre c’est-à-dire que les comportements dits féminins soient attachés au sexe/corps dit féminin. C’est également la « réussite » et l’accomplissement de ces normes de corps/sexe/genre/alignement genre-sexe binaires qui attirent vers soi l’hétérosexualité qui apporte le plus de bénéfices matériels….Mais à quel prix d’autocontrainte. Autrement dit c’est le marché de la bonne meuf. La quadrature du cercle des dominations : l’hétérosexualité produit des normes patriarcales auxquels même les victimes du patriarcat (les « femmes ») sont intéressées.

Fuir le couple hétérosexuel classique parait une mesure d’auto-conservation raisonnable pour celles qui peuvent se le permettre. On envisagera la décohabitation, le célibat politique, le polyamour[14], la polyamicalité…  Ou tout simplement contrebalancer/atténuer/prendre conscience/lutter contre les dépendances matérielles/affectives/émotionnelles/sexuelles liées au couple en ayant des amitiés fortes/un groupe d’amies/un groupe d’ami.e.s féministes intersectionnelles.

L’hétérosexualité des dominations : capitaliste, raciste…

En effet, fuir l’hétérosexualité a un prix qui est d’abord matériel, mieux vaut préparer sa fuite. En plus des inégalités salariales, les femmes « seules » (devenu synonyme de « qui ne vit pas avec un homme ») précaires à la retraite sont de plus en plus nombreuses chaque année[15]Les pensions de droit direct des femmes sont inférieures en moyenne de 40% à celles des hommes cis[16]. Dans un cistème hétérosexuel la communauté étant réduite à un homme, une femme et des enfants les carrières des femmes sont dès lors plus courtes et discontinues : car elles se voient assigner totalement ou partiellement les enfants et/ou l’homme cis à charge (satisfaction des besoins émotionnels, sexuels, affectifs, en soin, en éducation, en ménage) avec ces travaux de reproduction gratuits qui ne leur vaudront pas de retraites. Les positions entre les personnes femmes sont asymétriques et celles qui ont la possibilité (quand bien même ce ne serait pas un idéal) de mener leur carrière sont le plus souvent des personnes femmes blanches et aisées qui peuvent se permettre de déléguer ce travail de care déconsidéré et du coup mal payé principalement aux personnes femmes pauvres et/ou issues de l’immigration coloniale. Le choix quand on a la « chance » de l’avoir est cornélien entre une carrière qui signe un modèle capitaliste et une dépendance économique au conjoint. Le désespoir et la sensation d’enfermement est renforcée par ce plateau d’organisation hétérosexuel qui n’offre que des mauvais choix et une impossible refonte.

La famille/le couple hétérosexuel-le est donc la cellule de base de production économique capitaliste. Capitalisme qui fonctionne et a toujours fonctionné sur le modèle du travail gratuit et non payé des dominé.e.s que ce soit l’exploitation des colonisé.e.s, des femmes ou des personnes issues de l’immigration coloniale. Il n’y a jamais eu de croissance mais l’illusion d’une croissance bâtit sur les chèques non-signés du travail invisibilisé[17]. Le système économique capitaliste est mortifère, il s’appuie sur la mise en place des non-renouvellements des écosystèmes, créé les dépendances et n’a jamais été pérenne. Le couple hétérosexuel est parfaitement adapté à ce mode de fonctionnement et en est tout en même temps au fondement car il met une personne dominante en vis-à-vis et en huit clos avec une personne structurellement dominée par il. Comment mieux surveiller, exploiter et punir ? L’hétérosexualité propose basiquement que le dominant puisse, à l’abri des regards, toujours surveiller la dominée, même quand elle dort, tout en performant et construisant ces deux figures. C’est pratique. Sans parler de la centralité de la question de la reproduction dans la vie de chaque personne femme que le couple hétérosexuel impose et que même la planète ne peut plus soutenir.

Par son existence même et sa situation de monopole – cette imposition du modèle hétérosexuel de couple, de famille, de production du genre est blanc et colonial[18]. Évidemment tous ces termes étant consubstantiels au capitalisme et réciproquement – la norme hétérosexuelle empêche ou rend difficile de penser d’autres modes de communauté avec des normes d’habitation adaptées pour accomplir ces fonctions économiques, affectives, émotionnelles et sexuelles sur un mode solidaire et écoféministe.

Il apparaît donc urgent de penser d’autres manières d’habiter avec des espaces communautaires et des espaces d’autonomie pour chacun.e qui nous permettent de sortir de ces huis-clos de la domination. Il s’agit donc également de lutter contre le capitalisme immobilier qui empêche l’accès aux lieux pour celleux qui imaginent des ailleurs et réclamer des logements sociaux qui pensent d’autres familles, d’autres communautés non-hétérocentrées.

Sortir de la communauté hétérosexuelle permettrait également de sortir de la transmission par la famille hétérosexuelle, d’enlever la pression pour chaque personne femme d’ « avoir son enfant » en élargissant la parenté et désobjetisant les enfants[19]. De repenser la filiation et l’éducation donc par des communautés fondées et structurées par les pensées anti-dominations. En ce sens je suis né.e dans mais aussi en dehors de ma famille hétérosexuelle pour ainsi dire. J’ai des liens d’amour avec mes parents mais mon existence trans et gouine contrevient à l’idée même de famille hétérosexuelle. Nous avons des conflits d’intérêts et des liens de domination en plus de la domination des adultes sur les enfants. Faire non communauté avec ce qui est dit être la communauté quand on est privé de la possibilité de l’articuler plonge dans une détresse somatique et psychique. Cela m’a également et cependant permis je pense de connaître une distance première à l’autre très vite. La distance qui permet la réflexivité. J’ai mis du temps à rencontrer mes parents trans-pd-gouine et ma famille élargie écoféministe intersectionnelle.

Sortir de l’hétérosexualité c’est finalement tout simplement regarder en face que l’hétérosexualité est un système de domination qui s’enroule avec tous les autres. Qu’il faut également en découdre avec celui-ci et les autres. J’ai confiance sur le fait que nous puissions mettre nos egos de côtés pour le reconnaître. Je pense comprendre qu’il n’y a pas de hiérarchie des luttes mais un principe de domination qui infuse tous nos rapports. Nous sommes tou.te.s tour à tour dominant.e.s et dominé.e.s. Passer sa vie à exercer la force sur l’autre et se défendre de la force qui est exercée sur soi est une vie épuisante, vaine, coupée de nos joies et de nos peines. Nous devons tou.te.s repenser la manière dont on se lie avec les autres*(formes de vie) et surtout commencer à vivre.

« Le vieux concept de pouvoir, dans lequel la plupart d’entre nous ont été socialisé.e.s, s’origine dans une vision du monde particulière. Ce point de vue envisageait la réalité comme composée d’entités distinctes et séparées : des roches, des plantes, des atomes, des êtres humains. Le pouvoir en est venu à être considéré comme une propriété de ces entités distinctes, se reflétant dans la manière dont ces entités semblent se pousser les unes les autres. Le pouvoir a fini par être identifié à la domination. […]

Comment changer le pouvoir ? Envisager le pouvoir en tant que processus – « pouvoir avec » plutôt que « pouvoir sur » – comment opère-t-il dans nos vies ? Nous ne le possédons pas. Nous ne pouvons pas nous en servir comme d’une arme à feu. Nous ne pouvons pas mesurer sa quantité ni sa taille. Nous ne pouvons pas l’augmenter au détriment de notre voisin. Le pouvoir est comme un verbe ; il surgit à travers nous. »[20], Joanna Macy

 

 

 

Ressource : Podcasts « Adieu Monde hétéro » par Juliette Hammé : https://dsdf-paris.com/site/podcast/

Merci à Imen, Juliette Hammé, Lila, Tamar, Marie (Ville-anonyme.com) avec qui nous avons co-organisé le festival « Sortir de l’hétérosexualité » (2e Ed de –  Des Sexes et des « Femmes »), à tou.t.e.s les intervenant.e.s et les artistes qui y ont participé, à tou.te.s les personnes qui y sont venues.

Spécialement merci à ianE Sirota artiste, auteurice, qui permet d’aller toujours plus loin et de dessiner des ailleurs.

[1] Cisgenre def : Personne non trans, qui vit dans le genre qui lui a été assigné à la naissance.

[2] Lire Adrienne Rich, La contrainte à l’hétérosexualité http://sisyphe.org/spip.php?breve1811

[3] Monique Wittig, la pensée straight

[4] Wendy Delorme, « Merveilleuse Angélique »in I. Boisclair, C. Dussault-Frenette (Dir.), Femmes désirantes. Art, littérature, représentations, Ed. du Remue-ménage, Québec, déc. 2013

[5] https://www.youtube.com/watch?v=PsFMsLYWUzA L'(auto)-représentation des femmes nord-africaines dans le travail du sexe par Soraya Sabrina Abdellaoui

[6] https://blogs.mediapart.fr/juliet-drouar/blog/261119/l-inconscient-patriarcal-exemple-d-un-parcours-masturbatoire

[7] Livre d’Ursula K. Le Guin, « La main gauche de la nuit »

[8] https://www.wernative.org/articles/traditional-perspectives-on-being-gay-lesbian-bisexual-two-spirit-or-transgender

[9] Pat Califia, Sexe et utopie, éditions la Musardine

[10] https://www.lapresse.ca/vivre/sante/hommes/201609/23/01-5023693-complexe-par-ses-seins.php

[11] https://www.cairn.info/revue-journal-des-anthropologues-2015-1-page-19.htm

[12] https://blogs.mediapart.fr/juliet-drouar/blog/201219/la-testosterone-un-traitement-pour-lendometriose-et-un-antidouleur

[13] https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-carre/l-edito-carre-16-novembre-2017

[14] Voir A propos d’autonomie, d’amitié sexuelle et d’hétérosexualité https://infokiosques.net/spip.php?article473 par Corinne Monnet une anarchiste en hétérosexualité

[15]https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/01/23/les-femmes-divorcees-seront-les-grandes-perdantes_6026919_3232.html

[16] https://www.force-ouvriere.fr/pour-les-femmes-retraitees-encore-plus-d-inegalites

[17] https://www.facebook.com/brutofficiel/videos/2417123865183063/

[18]http://www.slate.fr/egalites/terra-lgbt/episode-2/amerindiens-two-spirit-bispirituels-ancetres-transidentite-colonialisme-lgbt

[19] https://blogs.mediapart.fr/juliet-drouar/blog/131219/la-culture-de-linceste

[20] Joanna Macy, « Agir avec le désespoir environnemental ». Disponible dans la publication du recueil de textes écoféministes « Reclaim » choisis et présentés par Emilie Hache aux éditions Cambourakis